Testez vos connaissances au sujet de la collecte

Si vous êtes comme la plupart des chrétiens, vous avez sans doute, à un moment donné de votre vie, sciemment évité de regarder en face ce que les Écritures disent au sujet de l’offrande. Mais feindre d’ignorer votre responsabilité ne la fera pas disparaître ou même diminuer pour autant. Par contre, cela vous privera de la joie d’obéir à Dieu.

Qu’est-ce que Dieu attend de nous par rapport à la collecte ? Voici onze questions pour vous aider à tester votre connaissance de la volonté de Dieu à ce sujet. Les réponses se trouvent ci-dessous. Bonne Chance !

  1. Dans l’Ancien Testament, les Israélites donnaient comme offrande la dîme (la dixième part, le 10%) de tout leur revenu.
  2. Le Nouveau Testament nous ordonne de consacrer 10% de notre revenu à l’œuvre de Dieu.
  3. L’offrande nous fournit l’occasion de donner à Dieu une part de ce qui nous appartient.
  4. Aux yeux de Dieu, l’intention de donner compte plus que l’acte même de donner.
  5. Même si l’on donne à regret ou par obligation, l’important pour Dieu, c’est que l’on participe à l’offrande.
  6. Dans le Nouveau Testament, les apôtres se gardent bien de demander une offrande aux frères pauvres.
  7. Dieu veut que nous donnions généreusement, à condition que cela n’entraîne pas pour nous des sacrifices financiers.
  8. Il y a égalité dans l’offrande en ce sens que chacun doit donner le même pourcentage de son revenu.
  9. Nos dons à la collecte n’ont rien à voir avec la sincérité de notre engagement envers le Seigneur.
  10. Le disciple qui ne donne rien ou qui donne parcimonieusement à la collecte peut quand même s’attendre à recevoir de Dieu une abondance de bénédictions.
  11. Donner de notre temps et de notre énergie à l’œuvre du Seigneur nous dispense de devoir participer à l’offrande.

Test de connaissance… (suite)

Voici les réponses que je crois être les bonnes

1. Dans l’Ancien Testament, les Israélites donnaient comme offrande la dîme (la dixième part, le 10%) de tout leur revenu. Cette affirmation est fausse à deux titres. D’abord, la dîme n’étais pas dans l’Ancien Testament une offrande, c’est-à-dire un don volontaire, mais un impôt prélevé sur le revenu de chaque Israélite pour le bon fonctionnement de la vie nationale. Les offrandes volontaires venaient s’ajouter à la dîme. Deuxièmement, les diverses contributions obligatoires (dîme pour l’entretien du personnel religieux, dîme dite « du festin », dîme perçue tous les trois ans en faveur des pauvres, impôt annuel du Temple, etc.) s’élevait à bien plus que 10% du revenu ; on estime que le total atteignait les 25%.

2. Le Nouveau Testament nous ordonne de consacrer 10% de notre revenu à l’œuvre de Dieu. Faux. Le Nouveau Testament ne fixe aucun chiffre précis pour calculer notre offrande. « Que chacun donne comme il l’a résolu dans son cœur » (2 Corinthiens 9.7).

3. L’offrande nous fournit l’occasion de donner à Dieu une part de ce qui nous appartient. Il y a peut-être ici matière à discussion, mais je crois que cette affirmation est fausse. « L’argent est à moi et l’or est à moi, – oracle de l’Éternel » (Aggée 2.8). Tout l’argent du monde, et donc tout notre argent, appartient déjà à Dieu. Il nous en confie afin que, comme de bons gérants, nous nous en servions pour sa gloire. « Tout vient de toi, et c’est de ta main que vient tout ce que nous te donnons ! » (1 Chroniques 29.14).

4. Aux yeux de Dieu, l’intention de donner compte plus que l’acte même de donner. On entend souvent les chrétiens dire : « Si j’avais beaucoup d’argent, je donnerais plus pour l’œuvre de Dieu. » Nous sommes toujours prêts à donner ce que nous n’avons pas. Mais la Bible nous invite à donner ce que nous pouvons en tenant compte de ce que nous avons. « Les bonnes dispositions, quand elles existent, sont agréables en raison de ce qu’on a, mais non de ce qu’on n’a pas » (2 Corinthiens 8.12). La petite offrande donnée vaut mieux que de belles intentions qui restent hypothétiques.

5. Même si l’on donne à regret ou par obligation, l’important pour Dieu, c’est que l’on participe à l’offrande. Encore faux. Si vous en venez à donner avec réticence, autant garder votre argent pour vous-même. Dieu n’en a pas besoin ; il est déjà riche. C’est celui qui donne qu’il aime, non pas le don. « Que chacun donne sans tristesse, ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9.7).

6. Dans le Nouveau Testament, les apôtres se gardent bien de demander une offrande aux frères pauvres. Faux. On voit plutôt dans le Nouveau Testament les pauvres demander avec insistance la faveur de participer à l’offrande. Les apôtres n’auraient jamais songé à les priver de ce privilège (2 Corinthiens 8.2-4).

7. Dieu veut que nous donnions généreusement, à condition que cela n’entraîne pas pour nous des sacrifices financiers. Faux. Le sacrifice est, au contraire, l’essence même de notre offrande et compte beaucoup plus pour Dieu que la valeur monétaire du don. En Luc 21.1-4, Jésus voit une veuve indigente mettre dans le tronc du Temple l’équivalent de 1,25 centimes, alors que les riches y déposent de très grosses sommes. « Et Jésus dit : Je vous le dis, en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres ; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

8. Il y a égalité dans l’offrande en ce sens que chacun doit donner le même pourcentage de son revenu. Faux . Dieu demande simplement à chacun de donner « selon ses moyens » (1 Cor. 16.2).

9. Nos dons à la collecte n’ont rien à voir avec la sincérité de notre engagement envers le Seigneur. Faux. Notre offrande est l’une des preuves de notre amour pour Dieu et pour les autres (2 Corinthiens 8.7-8).

10. Le disciple qui ne donne rien ou qui donne parcimonieusement à la collecte peut quand même s’attendre à recevoir de Dieu une abondance de bénédictions. Faux. Si l’on me demandait : « Combien devrais-je donner à la collecte ? », je répondrais : « Ça dépend de combien vous voulez recevoir. » En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance (2 Corinthiens 9.6-11).

11. Donner de notre temps et de notre énergie à l’œuvre du Seigneur nous dispense de devoir participer à l’offrande. Faux. Si Dieu accepte de partager avec nous ses richesses matérielles, s’il nous donne la possibilité de gagner de l’argent, c’est justement pour que nous soyons toujours en mesure d’en donner (2 Corinthiens 9.8; Éphésiens 4.28).

Toutes les affirmations de ce questionnaire sont donc fausses. En effet, elles représentent onze conceptions erronées que l’on entretient souvent sur la signification et la pratique de la collecte dans Bible. Apporter des offrandes volontaires à Dieu est un privilège pour tout disciple, le pauvre comme le riche. Cherchons tous à connaître la joie de participer à cette grâce.

Max DAUNER
(Dans Vol. 1, No. 2)