Simplement chrétiens

Il existe aujourd’hui une vraie multitude d’Églises différentes. De certaines manières elles se ressemblent toutes. Mais quand on les regarde de plus près, on découvre qu’elles se contredisent les unes les autres et se distinguent les unes des autres par leurs noms, leurs doctrines et leurs pratiques. On appelle parfois ces différentes Églises des « dénominations ». Il y en a des milliers.

Il y a aussi partout dans le monde de nombreuses personnes qui croient en Jésus-Christ comme les membres de ces diverses dénominations croient en lui, mais elles sont attristées par l’état divisé du christianisme. Elles remarquent que dans la Bible on ne parle pas de différentes sortes de chrétiens – des chrétiens catholiques et des chrétiens protestants, des chrétiens adventistes et des chrétiens baptistes, des chrétiens pentecôtistes ou charismatiques et des chrétiens orthodoxes, des chrétiens évangéliques et des chrétiens méthodistes. Ayant le désir de retrouver la pureté et la simplicité du christianisme du premier siècle, de nombreux croyants ont préféré laisser de côté ces étiquettes et ces organisations qui ne se trouvent pas dans la Bible. Ils se disent tout simplement « chrétiens ». Ils adorent ensemble, et ils appellent les assemblées qu’ils forment « des Églises du Christ », ou « des Églises du Seigneur », ou « des Églises de Dieu », ou tout simplement « l’Église ». Mais dans un monde habitué à une multitude d’Églises, chacune avec son nom distinctif, on a parfois du mal à comprendre cette attitude.

L’importance du nom

Il est vrai que le fait de porter un nom ne sauve pas – que ce soit nous-mêmes ou les autres qui nous donnent ce nom. En Apocalypse 3.1 Jésus a dit à l’Église de Sardes : « Je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort. » Littéralement, il dit : « Tu as le nom de vivre, mais tu es mort. »

On peut porter le nom de Christ sans lui être agréable. Mais est-ce que les noms sont pour cela sans aucune importance ? Loin de là ! Puisque le nom représente la personne, l’autorité, le pouvoir et la dignité de celui qui est nommé, le nom est important.

Considérez ces passages :

Actes 4.11,12 : « Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

1 Pierre 4.16 : « Si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. »

Colossiens 3.17 : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus. »

Non, utiliser le nom qu’il faut ne suffit pas. Mais la Bible montre clairement que le nom est quand même important. Ceux qui disent que le nom qu’on porte n’a pas d’importance ne donneraient quand même pas à leurs propres enfants des noms comme « Judas », « Satan », ou « Hitler ». En effet, le nom qu’on porte, tout comme le nom qu’on invoque, a de l’importance spirituelle. Voyons donc de plus près le nom de chrétien.

Le nom « chrétien »

Dieu avait signalé sept cents ans avant la venue du Christ, par la voix du prophète Ésaïe, qu’il allait donner un nouveau nom à son peuple. En Ésaïe 62.2 nous lisons : « Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire ; et l’on t’appellera d’un nom nouveau, que la bouche de l’Éternel déterminera. » Le seul nom nouveau dans la Bible donné au peuple de Dieu est celui de chrétien. Nous lisons en Actes 11.26 : « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. » Quelques années plus tard, ce nom sera connu même par le roi Agrippa. En écoutant la prédication de l’apôtre Paul, il déclara : « Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien » (Actes 26.28). Et comme nous l’avons déjà vu, Pierre dira que ce nom est tout à fait honorable et acceptable : « Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom » (1 Pierre 4.16).

Généralement, on accepte que ceux qui croient en Jésus portent le nom de chrétien. Le problème se pose quand nous refusons d’ajouter autre étiquette, quand nous disons qu’il vaut mieux être simple chrétien, ou chrétien seulement. C’est là que les questions commencent à se poser. Ces questions nous permettront d’exposer des principes plus larges, des principes fondamentaux de la Parole de Dieu. Répondons donc à la question « Pourquoi chrétien seulement ? » en parlant d’abord d’un principe très simple :

Nous voulons que la gloire soit pour Jésus.

Quand on donne le nom de quelqu’un à une organisation, un bâtiment, un enfant, une rue, etc., c’est une manière d’honorer la personne. Or, personne n’est digne de plus d’honneur que Jésus-Christ. Après avoir parlé de la mort de Jésus pour notre salut, Paul dit en Philippiens 2.9-11 :

« C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Jésus est particulièrement digne d’honneur en tout ce qui concerne son peuple, l’Église. Il en est le chef et le sauveur. Éphésiens 5.23 dit : « Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. » Il en est également le fondateur et le propriétaire. Comme le mari donne son nom à son épouse, et comme, dans beaucoup de cultures le fondateur d’un village l’identifie par son nom personnel, Christ donne son nom à l’Église. C’est ainsi que nous voyons des paroles comme celles de Romains 16.16 : « Toutes les Églises de Christ vous saluent. »

Non seulement personne n’est plus digne d’honneur que Jésus, mais il n’est pas normal de lui faire partager sa gloire avec de simples hommes mortels. L’apôtre Paul ne voulait pas que des chrétiens se désignent par son nom. Il écrivit en 1 Corinthiens 1.12,13 :

« Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d’Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »

Il ajouta plus tard, au 3.5 :

« Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. »

Ce n’est pas Paul seulement qui vit l’erreur de se distinguer des autres croyants en portant des noms humains, au lieu de se contenter de porter le beau nom de Jésus-Christ. De grands hommes religieux du passé ont parlé de la même manière. John Wesley, fondateur de l’Église Méthodiste, dit il y a plus de deux cents ans :

« Plaise à Dieu que tout nom de parti et toute expression et forme nonbiblique qui a divisé le monde chrétien soit oublié, et que nous, comme disciples humbles et pleins d’amour, puissions nous asseoir aux pieds du Maître, lire sa sainte parole, être pénétrés de son Esprit et reproduire sa vie dans la nôtre… En ce qui concerne le nom de chrétien, je dirais qu’il n’y en a aucun qui lui est comparable ; donnez-le-moi, et dans la vie et dans la mort je glorifierais Dieu dans ce nom. »

Bien avant le temps de Wesley, le grand réformateur Martin Luther avait dit :

« Je vous prie de laisser mon nom et de ne pas vous appeler Luthériens, mais chrétiens. Qui est Luther ? … Je n’ai été crucifié pour personne… Comment donc conviendrait-il à moi, un sac misérable de poussière et de cendres, de donner mon nom aux enfants de Christ. Cessez, mes chers amis, de vous accrocher à ces noms de parti et ces distinctions. Bannissez-les tous, et appelons-nous chrétiens seulement, à l’honneur de Celui de qui vient notre doctrine. »

(Ne prenez pas cette étude comme une attaque lancée contre une Église particulière. Il s’agit plutôt d’un appel à abandonner une pratique qui est commune à la grande majorité de ceux qui croient en Jésus – la pratique de se distinguer les uns des autres par des noms et des étiquettes qui sont étrangers à la Bible. Cette pratique n’honore pas notre Chef à nous tous, et n’encourage pas l’entente entre les croyants.)

Nous voulons faire ce que nous savons agréable à Dieu.

Voici une deuxième raison pour être simple chrétien. Quand on fait ce qui est enseigné dans la Bible, on est sûr d’avoir la faveur de Dieu. Il faut demeurer dans ses commandements et ne pas aller plus loin. Jésus dit en Jean 8.31 : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. »

Dieu a toujours agi ainsi avec les hommes. Il promet une bénédiction pour ceux qui respectent sa Parole telle qu’il la donne, sans la modifier. En Deutéronome 4.1,2, Moïse dit au peuple d’Israël :

« Maintenant, Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique… Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. »

Quand on fait, par contre, ce qui n’est pas contenu dans la doctrine biblique, on s’expose au danger de déplaire à Dieu. Malgré les avertissements de Moïse, deux sacrificateurs israélites, Nadab et Abihu, ont fait ce qui leur semblait bien, au lieu de se limiter à ce que Dieu avait autorisé. Et ils ont payé très cher pour leur faute. Dieu leur avait dit de prendre des charbons de l’autel des holocaustes pour brûler du parfum dans le tabernacle. Écoutez ce que nous dit Lévitique 10.1-3 :

« Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus ; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Éternel, et les consuma ; ils moururent devant l’Éternel. Moïse dit à Aaron : C’est ce que l’Éternel a déclaré, lorsqu’il a dit : Je serai sanctifié par ceux qui s’approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple. »

Nabab et Abihu prirent autre feu que ce que Dieu avait précisé ; Dieu n’en fut pas content. Il considéra leur acte comme une désobéissance, et il les punit sévèrement.

En tant que peuple de Dieu aujourd’hui, nous devons nous efforcer de faire scrupuleusement ce qu’il nous recommande, sans y ajouter ni en retrancher. 2 Jean 9 nous dit : « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. » Tout ce que nous faisons dans la religion doit faire partie de la doctrine de Christ, doctrine qui est contenue dans le Nouveau Testament. C’est une voie qui est sûre et ne peut pas être fausse.

Les noms que nous employons pour désigner le peuple de Dieu ne sont qu’une seule des nombreuses applications de ce principe. Quand une personne qui a décidé de suivre Jésus et qui a été sauvée par lui se dit chrétienne, elle emploie un nom biblique de la manière que la Bible l’emploie. C’est conforme à la doctrine de Christ. Cela ne peut pas déplaire à Dieu. Quand on décide de se désigner non seulement comme chrétien, mais comme une certaine sorte de chrétien (catholique ou protestant ou autre), on n’est plus en train de se conformer à un exemple ou un enseignement de l’Évangile. On ne peut pas être sûr que cette étiquette plaît à Dieu. On ne base pas sa décision sur la doctrine de Christ. Alors, pourquoi ne pas se contenter de faire ce qui est clairement approuvé dans les Écritures et ne pas aller plus loin ?

Nous ne voulons pas contribuer à la division parmi ceux qui croient en Jésus.

Une dernière raison pour porter uniquement le nom de chrétien, sans autre étiquette, est que nous ne voulons pas contribuer à la division. Le Seigneur pria en Jean 17 pour que ceux qui croiraient en lui soient un comme lui et son Père sont un. L’apôtre Paul exhorta les chrétiens à être parfaitement unis et à tenir tous un même langage (1 Corinthiens 1.10). Là où existe la division, il y a du péché, et nous ne devons pas le prendre à la légère.

Quels sont donc les obstacles à l’unité ? La première épître de Paul aux Corinthiens peut nous éclairer sur ce point. En effet, la division était devenue un problème pour l’Église de Corinthe, et Paul y consacra les quatre premiers chapitres de son épître. Après avoir beaucoup parlé de la nécessité de mettre l’accent sur ce qui est de Dieu et non sur les hommes ou ce qui est des hommes, Paul résume au 4.6 de cette manière :

« C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, et que nul ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. »

Voilà les deux plus grands obstacles à l’unité. (1) Certains vont au-delà de ce qui est écrit pour enseigner et pratiquer ce qui ne vient pas de la Parole de Dieu, (2) et certains s’attachent trop à de simples hommes.

Trois approches pour rechercher l’unité

Pour atteindre l’unité sur le plan religieux, trois approches sont proposées.

(1) Certains disent qu’il faut que tous se soumettent à un seul chef humain. Si tous les croyants reconnaissaient l’autorité d’un seul pour se prononcer sur toute question de foi ou de doctrine, ils seraient tous d’accord. Si tous étaient d’accord avec ce chef, qu’il soit à Rome, à Abidjan, ou à Brooklyn aux États-Unis, ils seraient automatiquement d’accord les uns avec les autres.

Cette approche pourrait donner une espèce d’unité, mais cette solution n’est pas satisfaisante. En effet, Jésus dit que nous serons jugés, non selon les décisions d’un chef humain établi sur toutes les Églises, mais sur la base de sa parole. Jésus dit en Jean 12.48 : « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. » Au lieu de féliciter ceux qui se soumettent sans raisonner à tout ce que leurs enseignants leur disent, la Bible loue une autre sorte de personne :

« Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17.11).

(2) Une deuxième approche à l’unité, appelée l’œcuménisme, consiste à se mettre d’accord de ne pas être d’accord. On reconnaît, quand il le faut, que les différentes confessions se contredisent dans ce qu’elles recommandent de faire pour obtenir le pardon de Dieu, ou pour adorer Dieu, ou pour former une assemblée. On prône différentes formes de baptême, on prêche différentes choses concernant la nature de Dieu, mais on affirme que tout ce qui compte, c’est de croire au même Dieu et de prêcher que Jésus est Seigneur. Tout le reste serait secondaire. Selon cette approche, il ne faut pas faire cas de nos différences. On ferme les yeux dessus, et l’on s’accepte mutuellement.

Certainement, des attitudes d’humilité, de patience et de douceur sont nécessaires si nous voulons être unis, mais l’unité pour laquelle Jésus a prié n’est pas une unité superficielle. Il a voulu que les disciples soient un comme lui et son Père sont un. Or, le Père et le Fils ne se contredisent pas comme les différentes Églises le font. Paul n’a pas exhorté les Corinthiens à considérer tous les points de doctrine comme sans importance. Il a dit :

« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi nous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. »

Paul décrit une situation ou tous s’entendent et tous annoncent le même message et suivent le même enseignement.

(3) La troisième approche pour atteindre l’unité consiste à s’unir sur la base de la Bible. Puisque la vaste majorité des croyants acceptent déjà qu’elle est bien la Parole de Dieu, c’est le point que nous avons tous en commun, un point de départ naturel pour ceux qui cherchent l’unité. Ce que nous devons faire, c’est de parler là où la Bible parle, et nous taire là où la Bible se tait ; il faut suivre tout ce qu’elle recommande au peuple de Dieu de faire, et laisser tomber tout ce qu’elle n’enseigne pas. Et cela nous ramène à la question des noms que nous devons porter. Tous les croyants peuvent admettre le nom de « chrétien ». Tous reconnaissent que l’Église appartient à Jésus-Christ. Sur ces points, on pourrait être d’accord. Pourquoi, donc, ajouter des noms que tous ne peuvent pas ou ne voudront pas employer pour désigner l’Église ou ses membres ?

Le seul moyen de s’unir de manière acceptable à Dieu, c’est de faire retour à la Bible seule et de devenir de simples chrétiens. Mais même si certains n’acceptent pas de rechercher l’unité de cette manière, cela ne nous empêche pas, vous et moi, d’être chrétiens seulement, tout comme Paul et Pierre et d’autres l’étaient au premier siècle. Nous donnerons la gloire à Jésus seul, nous ferons ce que nous savons que Dieu accepte, et nous ne serons pas nous-mêmes un obstacle à l’unité.

B. B.
(Dans  Vol. 9, No. 4)


Précisons que d’autres termes sont employés dans la Bible pour parler de ceux qui croyaient au Seigneur. Par exemple, ils sont appelés « disciples », ce qui veut dire qu’il suivent Jésus pour apprendre de lui et parvenir à être comme lui – Jean 15.8; Actes 11.26; ils sont appelés « frères », parce qu’ils ont tous un même Père céleste et sont égaux – Matthieu 23.8; Luc 8.21; Galates 6.1; ils sont appelés « saints » parce qu’ils ont tous été mis à part pour Dieu et sont appelés à vivre dans la pureté et la sainteté – Romains 1.7; 15.25,26; ils sont appelés « enfants de Dieu » parce qu’ils sont nés de nouveau et que Dieu les a pris comme ses propres enfants adoptifs – 1 Jean 3.1. Tous ces noms, comme le nom « chrétien » sont bibliques et légitimes pour parler de ceux que Dieu a sauvés en Jésus-Christ. Mais ce ne sont pas des noms que l’on utilise pour faire une distinction entre les sauvés. Il n’y a pas dans l’Église certains qui sont des « enfants de Dieu » et d’autres qui sont des « saints ». Tous les chrétiens sont enfants de Dieu, comme tous sont saints. Ce que nous recommandons de laisser, ce sont les noms comme « catholique », « protestant », « évangélique », « luthérien », « pentecôtiste », etc., des noms qui appuient les distinctions entre différents groupes qui prétendent tous suivre Jésus.