La belle confession

Ayant peur des multitudes, les chefs religieux envoyèrent une foule armée pour arrêter Jésus pendant qu’il priait dans le jardin (Jean 18.1-3). Judas l’a identifié par un baiser d’amitié prétendue (Matthieu 26.48,49). Mais ce baiser n’était pas nécessaire. Jésus confessa son identité humaine : « Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi… » (Jean 18.4,5). Il s’avança, et ceux qui venaient le prendre reculèrent et tombèrent par terre (Jean 18.6). Ce n’était pas un crime que de s’appeler « Jésus » ou d’être de Nazareth. Mais plus tard ce même jour, Jésus confesserait aussi son identité divine. C’est là « la belle confession » (1 Timothée 6.13).

Jésus fit la belle confession

Devant le sanhédrin Jésus confessa son identité divine en tant que Christ. Les chefs religieux des Juifs tentèrent de condamner Jésus en s’appuyant sur de faux témoins. Mais il les regardait calmement se contredire et faire échouer leur propre faux témoignage : « Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n’en trouvaient point ; car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s’accordaient pas. Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant : Nous l’avons entendu dire : Je détruirai ce temple fait de main d’homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme. Même sur ce point-là leur témoignage ne s’accordait pas » (Marc 14.55-59).

Finalement, le souverain sacrificateur lui dit : « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu » (Matt. 26.63). Il répondit ouvertement : « Tu l’as dit » (Matt. 26.64). Cela suffisait pour le souverain sacrificateur. La cour ne chercha pas à écouter des arguments en faveur de la prétention de Jésus. Elle déclara d’un air triomphal : « Il mérite la mort » (Matt. 26.66). Ils n’ont pas appuyé leur décision sur le témoignage des faux témoins. Ce fut plutôt sa confession courageuse de sa vraie identité comme le Christ, comme le Fils de Dieu, qui fit tomber sur lui leur colère sans bornes.

« Christ » (grec) et « Messie » (hébreu ; Jean 1.41) signifient « l’oint ». On oignait des prophètes (1 Rois 19.16), des prêtres (Exode 28.41) et des rois (1 Samuel 15.1). Jésus est le Christ – « l’oint » – que le Père a oint comme prophète (Actes 3.22-26), comme souverain sacrificateur (Hébreux 4.14-16) et comme roi (Apocalypse 17.14; Colossiens 1.13).

Devant Pilate Jésus confessa son identité divine en tant que Roi. L’Empire romain ne permettait pas aux Juifs d’appliquer la peine de mort. Ainsi donc, leurs chefs conduisirent Jésus au gouverneur romain, Ponce Pilate, pour qu’il le condamne à mort. Jésus dit à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde… Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18.36,37).

Après que Jésus fut emmené pour être jugé, Judas confessa sa propre culpabilité et l’innocence du Seigneur : « J’ai péché, en livrant le sang innocent » (Matt. 27.4). Pilate dit qu’il ne trouva aucun crime en Jésus (Jean 18.38). Hérode examina Jésus et le renvoya sans le condamner, et Pilate le déclara de nouveau un homme innocent (Luc 23.6-16). La femme de Pilate le conseilla de ne pas s’engager dans l’affaire de « ce juste » (Matt. 27.19). Mais le caractère moral de Pilate n’était pas assez fort pour résister contre la pression de la foule intraitable. Pilate s’est déclaré innocent et déclara Jésus innocent aussi – puis il le livra pour être battu de verges avant de subir la crucifixion (Luc 23.22,23; Matt. 27.24).

Après l’avoir fait battre, Pilate déclara deux fois de plus que Jésus était innocent, essayant toujours d’arrêter son exécution (Jean 19.4,6). Il apprit que Jésus se disait le Fils de Dieu, ce qui augmenta sa frayeur ; il parla encore avec Jésus (Jean 19.7-11). « Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors ; et il s’assit sur le tribunal, au lieu appelé le Pavé… Il dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ôte, ôtecrucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César » (Jean 19.12-15). Les grands prêtres haïssaient Jésus plus qu’ils ne haïssaient César, l’empereur romain qui dominait sur eux. Pilate craignait César plus qu’il ne craignait Dieu. « Alors il le leur livra pour être crucifié » (Jean 19.16).

En confessant son identité humaine comme Jésus,
Il fut livré par la foule ;
En confessant son identité divine comme Christ,
Il fut livré par les chefs religieux ;
En confessant son identité divine comme Roi,
Il fut livré par le gouverneur à la croix.

Nous devons faire la belle confession

L’identité divine de Jésus-Christ fut révélée par Dieu le Père. Jésus dit à ses apôtres : « Qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 16.15-17). Comment le Père l’avait-il révélé ? Peut-être que Pierre avait entendu la voix qui « fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matt. 3.17; voir Actes 1.21,22). Jean avait dit : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jean 1.34).

Avant le moment décrit en Matthieu 16, Pierre avait déjà témoigné beaucoup de la vie, des enseignements et des miracles de Jésus. Celui-ci avait changé de l’eau en vin, guéri des malades, chassé des démons, calmé une tempête, nourri les cinq mille et nourri les quatre mille. Pierre l’avait vu ressusciter la fille de Jaïrus (Luc 8.51). Il avait vu Jésus marcher sur la mer de Galilée pendant un orage, et Pierre avait marché brièvement sur l’eau avec Jésus, par sa puissance. « Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matt. 14.32,33).

La belle confession est le cœur même de la prédication de l’Évangile. « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Timothée 6.12-14). Pierre a présenté la conclusion logique à tirer des preuves concernant Jésus : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2.36). Saul de Tarse obéit à l’Évangile à Damas, et « aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu… et confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ » (Actes 9.20,22; voir Actes 17.2,3).

Simon le magicien « se donnant pour un personnage important… provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie » (Actes 8.9). Mais le message d’un prédicateur de l’Évangile n’est pas « soi-même ». « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus » (2 Corinthiens 4.5). « C’est lui que nous annonçons… » (Colossiens 1.28). Les vrais prédicateurs de l’Évangile « se cachent derrière la croix ». Ils partagent l’attitude de Jean : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue » (Jean 3.30).

La belle confession nous conduit à un enterrement et une nouvelle vie ! Après avoir confessé son identité divine, Jésus fut crucifié et enterré, puis il est revenu à la vie. La belle confession nous conduit également à un ensevelissement dans l’eau du baptême, suivi d’une vie nouvelle en Christ.

La Bible ne nous enseigne pas à dire avant le baptême : « Je crois que Dieu, à cause de Christ, a pardonné mes péchés. » Cette confession n’est pas celle que le pécheur est appelé à faire. Christ est mort pour les péchés de tout le monde. Mais les péchés d’une personne n’ont pas encore été pardonnés avant le baptême.

Un pécheur qui entend l’Évangile, y croit et se repent doit faire la belle confession. « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 10.32,33). Le pécheur doit confesser « le Seigneur Jésus » (Romains 10.9). « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut » (Romains 10.10).

Mais confesser ne suffit pas. Certains croient, mais refusent de confesser (voir Jean 12.42,43). D’autres confessent, mais refusent d’obéir. Jésus demande : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur ! Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6.46). « Ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 7.21).

Le pécheur qui a cru, qui s’est repenti et qui a confessé doit alors se faire baptiser. Paul rappela aux chrétiens de Rome : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.3,4; voir Colossiens 2.12).

« Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque » (Actes 8.35-38). Jésus dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16.16). « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38). « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16). Un pécheur est sauvé par la foi quand il est baptisé en Christ.

La belle confession est le fondement de l’Église. En Matthieu 16, Jésus continua sa réponse à la belle confession de Pierre : « Et moi, je te dis que tu es Pierre [Petros en grec : une pierre ou un caillou] et que sur cette pierre [petra en grec ; un rocher] je bâtirai mon Église. » Jésus ne promettait pas de bâtir son Église sur l’homme Pierre. Jésus a confessé Pierre tout comme Pierre l’avait confessé (voir Matthieu 10.32). Puis Jésus a ramené la pensée des disciples d’une simple « pierre » dans l’édifice (l’apôtre Pierre) à la confession que Pierre avait faite concernant le Christ, qui est notre « rocher ». Jésus dit qu’il bâtirait son Église « sur cette pierre » – sur la vérité, plus solide qu’un rocher, que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. « Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3.11). Pierre est une partie du fondement, avec tous les autres apôtres et prophètes : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2.20). Pierre comprenait ceci et, comme Paul, s’est référé à Jésus comme « pierre angulaire » (1 Pierre 2.4-6).

Aujourd’hui la belle confession est toujours le fondement de l’Église. Quand des hommes et des femmes confessent Christ et obéissent à l’Évangile dans une ville ou un village quelconque, ils deviennent une partie de l’Église du Christ (Actes 2.41,47; Romains 16.16; Éphésiens 4.4; 1.22,23). Ils deviennent comme des « pierres vivantes » édifiées sur Christ (1 Pierre 2.5).

Avez-vous fait la belle confession ? Avez-vous obéi à l’Évangile de Christ ? Avez-vous été ajouté à son Église ? « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2.9-11).

Royce FREDERICK
(Dans Vol. 4, No. 1)

Il n’y a plus ni homme ni femme

Les hommes sont-ils plus importants pour Dieu que les femmes ? Les aime-t-il davantage ? Les considère-t-il comme ses seuls serviteurs ? Loin de là !

Dans l’Épître aux Galates, l’apôtre Paul parle du salut de ceux qui croient en Christ. Il nous dit que ce salut ne dépend pas du tout de la loi de Moïse, qui devait conduire les hommes à la foi en Christ. C’est par cette foi que nous devenons tous enfants de Dieu. « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » (3.26-28). Selon l’ancienne loi, tous n’avaient pas le même accès auprès de Dieu. Seul le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint du temple. Les autres sacrificateurs et les lévites entraient dans le lieu saint. Les hommes juifs entraient dans la cour la plus proche de la maison de Dieu. La cour des femmes était plus éloignée. La cour réservée aux non-Juifs était encore plus éloignée. Les distinctions entre les catégories de personnes se voyaient dans d’autres lois aussi : les sacrifices exigés, les peines administrées pour certaines fautes, le degré de responsabilité pour les engagements, etc. Mais le salut par la foi en Christ est sans distinction de ce genre. Il est devenu clair que, malgré les cérémonies incorporées dans la loi de Moïse, Dieu a le même amour pour chaque être humain. Tous ont la même grande valeur à ses yeux.

Tous reçoivent le pardon de la même manière. Ayant entendu l’Évangile, tous sont invités à croire que Jésus est le Fils de Dieu. Sans le fondement de cette foi, personne ne pourrait plaire à Dieu (Hébreux 11.6; Jean 3.36; 8.24). Ayant tous péché, tous ont besoin de se repentir, c’est-à-dire, de prendre la ferme résolution d’abandonner toute désobéissance à la volonté de Dieu (Actes 17.30,31; Luc 13.1-3; Actes 3.19). Tous ont la responsabilité de déclarer ouvertement leur foi en Christ, de le confesser (Romains 10.9,10). Jésus dit en Matthieu 10.32,33 : « Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » À ceux qui avaient cru et qui s’étaient repentis, l’ordre fut donné : « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38). Quand ils eurent cru, « hommes et femmes se firent baptiser » (Actes 8.12). Ayant obéi tous au même Évangile, ayant tous été ajoutés au même corps de Christ, les hommes et les femmes deviennent tous héritiers des mêmes richesses célestes (Galates 3.29). Ils reçoivent aussi le même Saint-Esprit (1 Corinthiens 12.13).

Non seulement Dieu attache autant de valeur et de dignité aux femmes qu’aux hommes, mais il exige des hommes ce même respect pour la femme. En 1 Pierre 3.7 il dit aux maris d’honorer leurs femmes, « comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières ». Paul dit aux hommes de l’Église d’Éphèse d’aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’Église, de les aimer comme leurs propres corps (Éphésiens 5.25,28). Il recommande à l’Église de Rome de recevoir une sœur nommée Phœbé « d’une manière digne des saints ». (Romains 16.1,2). Ainsi, de plusieurs manières la Bible nous apprend de ne pas mépriser une personne tout simplement parce qu’elle est du sexe féminin. Dans de nombreux pays, l’influence de la Parole de Dieu a exalté les femmes et leur a donné une position d’honneur qui était inconnue auparavant. Au lieu de la considérer comme un être inférieur à exploiter, la Bible nous apprend que la femme est précieuse aux yeux de Dieu puisqu’elle aussi porte l’image de Dieu. Jésus est mort pour elle aussi. Elle aussi pourra jouir de la présence glorieuse de Dieu dans l’éternité. Elle aussi peut rendre service au Seigneur dans son Église.

Reconnaissons tous, donc, la valeur de la femme, luttons pour son salut, et encourageons-la à mettre ses nombreux dons au service de Dieu.


Des rôles pour les femmes dans l’avancement de l’œuvre de Dieu

De nombreux prédicateurs ont exprimé la conviction que l’œuvre de l’Église ne peut réussir nulle part sans le soutien de femmes chrétiennes. Loin d’être superflues dans le travail de l’Église, les femmes y sont indispensables. Dans bien des cas, la survie d’une assemblée peut s’attribuer directement à la fidélité et au zèle de ses femmes.

Les femmes ont toujours joué un rôle important. Selon Luc 8.1-3, plusieurs femmes accompagnaient Jésus et ses disciples de ville en ville et de village en village et l’assistaient de leurs biens. Paul a plusieurs fois fait mention de sœurs en Christ qui lui rendaient service dans ses labeurs. De Syntyche et Évodie, il écrit : « Elles ont combattu pour l’Évangile avec moi » (Philippiens 4.2,3). Il dit que toutes les Églises des païens étaient reconnaissantes envers non seulement Aquilas, mais aussi sa femme Prisca pour le service qu’ils avaient rendu (Romains 16.3,4).

Voyons donc quelques domaines où les femmes peuvent se rendre très utiles.

1. L’évangélisation. L’évangélisation, c’est le fait de partager avec d’autres personnes la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Pour évangéliser on n’a pas forcément besoin de prêcher aux grandes foules comme le faisaient Pierre et Paul. On peut étudier la Bible avec des individus en privé. On peut distribuer des brochures ou proposer des cours bibliques. On peut inviter ses amis et connaissances à assister à une réunion de l’Église ou une séance d’évangélisation. Les femmes peuvent faire toutes ces choses et aider à gagner des âmes.

2. L’enseignement. De nombreuses sœurs en Christ ont une connaissance profonde de la Parole de Dieu et la vie chrétienne. Elles peuvent enseigner. Le Nouveau Testament dit en Tite 2.3-5, par exemple, que les femmes âgées « doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. » Il est évident que la mère et la grand-mère de Timothée, dont le père était grec et ne connaissait pas Dieu, lui avaient enseigné la Parole de Dieu. S’adressant à Timothée Paul dit qu’il garde « le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice » (2 Timothée 1.5). Les femmes chrétiennes enseignent non seulement leurs propres enfants, mais aussi ceux des autres. Elles organisent très souvent des classes bibliques pour les enfants dans les assemblées et dans les quartiers, contribuant d’une manière importante au bien-être de l’Église dans les générations à venir.

3. La bienfaisance. Le livre des Actes nous parle d’une femme chrétienne appelée Tabitha, ou Dorcas, qui « faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes ». Lorsqu’elle est morte et que Pierre est arrivé sur la scène, « toutes les veuves l’entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles » (Actes 9.36,39). L’Église a toujours besoin de femmes comme Dorcas qui consacrent leur temps et leurs talents pour aider les autres à la gloire de Dieu. Certaines sœurs viennent au secours des malades, non seulement par les soins, mais aussi en préparant de la nourriture, en faisant le ménage ou la lessive et en s’occupant des enfants. D’autres se servent de leurs moyens pour aider les plus pauvres dans leurs besoins. D’autres s’organisent pour aider les vieilles personnes dans leurs assemblées à faire des tâches difficiles : elles ramassent des fagots pour le feu de la cuisine ou donnent un coup de main au champ. Toutes ces choses glorifient notre Dieu.

4. L’encouragement. La Bible nous dit de « nous exhorter réciproquement » (Hébreux 10.25), de « consoler ceux qui sont abattus, de supporter les faibles » (1 Thessaloniciens 5.14). Tout le monde a parfois besoin d’un mot d’encouragement, et ce mot peut être offert par une sœur aussi bien que par un frère. Une sœur peut mettre à l’aise un visiteur à l’Église par son accueil chaleureux. Une sœur peut rendre visite à un membre de l’Église qui faiblit et l’encourager à revenir au Seigneur. Une sœur peut aller auprès d’une personne en deuil pour la consoler. Une sœur peut se faire amie d’une nouvelle baptisée pour l’aider dans la vie chrétienne. Elle peut offrir des mots d’encouragement à un jeune homme et l’influencer à consacrer sa vie au Seigneur en tant qu’évangéliste.

5. Les dons financiers. Tous les chrétiens sont appelés à soutenir l’œuvre de l’Église par leurs dons (1 Corinthiens 16.1,2; Actes 20.35; Galates 6.6; etc.). Beaucoup de femmes ont leurs propres moyens financiers grâce à un emploi, un petit commerce, ou d’autres activités. L’argent gagné permet de servir le Seigneur par une participation généreuse à la collecte de chaque dimanche. En plus de cette participation, certaines femmes achètent et offrent à l’Église du matériel tel que des livres de cantiques, des bancs, etc.

6. L’hospitalité. Quand il y a des visiteurs d’ailleurs, surtout ceux qui viennent assister dans l’œuvre du Seigneur, les femmes sont souvent impliquées dans les devoirs de l’hospitalité. Elles préparent les repas, chauffent l’eau pour les bains, apprêtent la chambre et s’occupent de la plupart des besoins de l’hôte. Si elles le font de bon cœur et de manière gracieuse, c’est encore un grand service qu’elles rendent pour la gloire de Dieu.

7. L’intercession. 1 Timothée 5 parle d’un groupe de veuves dans l’Église qui étaient spécialement consacrées à un ministère de prière. Une telle femme « persévère nuit et jour dans les supplications et les prières » (1 Timothée 5.5). Que ce soit une occupation « à plein temps » ou pas, la prière est puissante et en la faisant une femme juste peut accomplir beaucoup de bien. Elle peut consacrer du temps régulièrement à la prière pour son assemblée et pour les membres individuels qui la composent, pour sa famille, pour ceux qui prêchent ailleurs, bref pour un nombre infini de sujets.

8. Diverses tâches. On ne finira pas d’énumérer tous les services que les femmes peuvent rendre dans l’Église. On n’a pas encore cité la préparation de plats pour des repas en commun à l’Église, le nettoyage et l’embellissement du lieu de culte, la garde de l’argent de l’Église, la correspondance de l’Église, et un tas d’autres services.

Les femmes représentent un grand réservoir de talent et d’énergie que Dieu a donné à son Église. En vérité, leurs efforts sont indispensables !


QUELQUES LIMITES

Ayant constaté que les femmes sont très importantes pour Dieu et qu’elles ont beaucoup à faire dans son œuvre, il est important de dire que Dieu a fixé certaines limites aux activités des femmes dans l’Église. Ces limites concernent l’adoration publique et la direction de l’Église.

1. Il n’est pas permis aux femmes de prendre la parole lors des réunions de l’assemblée entière. 1 Corinthiens 14.33-35 nous dit : « Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église. »

Le contexte de 1 Corinthiens 14 montre clairement qu’il s’agit bien d’une réunion pour l’adoration de Dieu et l’édification de toute l’assemblée. « Dans l’Église j’aime mieux dire cinq mots avec mon intelligence… » (v. 19). « Si donc, dans une assemblée de l’Église entière, tous parlent en langues… » (v. 23). « Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique… » (v. 26). La règle concernant le silence de la femme ne s’applique pas à tout entretien religieux, puisque ce qui n’était pas permis à l’Église était bien permis ailleurs, par exemple, à la maison entre la femme et son mari. On a la nette impression en Actes 18.24-26 qu’une femme nommée Priscille, en s’associant à son mari, a même aidé à enseigner un homme. Mais c’était en privé. Elle n’a pas pris la parole dans l’Église.

Dans le culte, la femme ne doit ni enseigner ni même conduire les autres dans la prière. En 1 Timothée 2.8 Paul dit : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu. » La langue grecque a deux mots qui sont traduits par « homme ». Anthropos signifie les êtres humains en général, qu’ils soient hommes ou femmes. Aner signifie ceux du sexe masculin, les hommes mis en contraste avec les femmes. C’est le mot aner qui est employé en 1 Timothée 2.8. Ce sont les hommes, et non les femmes, qui doivent diriger les prières en tout lieu de culte.

2. Il n’est pas permis aux femmes de prendre de l’autorité sur l’homme. Paul poursuit en 1 Timothée 2.11,12 en disant : « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. » L’apôtre continue en citant deux raisons pour cette loi de Dieu : (1) La femme fut créée après l’homme, pour être son aide et non pas son chef ; et (2) La soumission fait partie aussi des conséquences du fait que la femme commit du péché la première dans le jardin d’Éden. Ce n’est pas parce que la femme serait moins intelligente ou moins capable de parler en public. Mais Dieu ne lui a pas donné le rôle de leadership dans l’Église. (Jésus est soumis à son Père, mais cela ne veut pas dire qu’il lui est inférieur.)

À cause de ce rôle de soumission, une femme ne peut pas bibliquement occuper la position de pasteur (ancien ou évêque). Ainsi, pour recevoir cette charge il faut être « un homme irréprochable, mari d’une seule femme » (Tite 1.6; voir aussi 1 Timothée 3.2). Paul aurait pu dire qu’il faut être « une personne mariée », mais il pense uniquement aux hommes pour ce poste.

Objections :

Certains s’opposent à cet enseignement en disant qu’il s’agit d’un problème particulier de l’assemblée de Corinthe où les femmes abusaient de la liberté chrétienne. Cependant, Paul dit que ce principe du silence des femmes était la pratique « dans toutes les Églises des saints ». Ses instructions correspondent aussi à celles qu’il recommande à Timothée, qui se trouvait à Éphèse.

D’autres prétendent qu’il s’agit d’un problème de culture. À l’époque de Paul, les mœurs empêchaient une femme de parler en public. Mais Paul ne fait pas appel à la culture. Pour lui les raisons pour ces limites remontent jusqu’au temps d’Adam et Ève.

D’autres encore citent le fait qu’il y avait des femmes inspirées qui étaient prophétesses (Actes 21.9; 1 Cor. 11.5). Comment pourraient-elles donc exercer leur ministère ? Si elles n’avaient pas le droit d’enseigner les hommes, évidemment leurs messages s’adresseraient à d’autres femmes et ne seraient pas livrés dans la grande assemblée en présence des hommes. (Voir Tite 2.3-5)

Comme Paul le dit, après avoir donné cet enseignement au sujet des femmes, « si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur » (1 Corinthiens 14.37). Acceptons la volonté de Dieu sur ce point, et reconnaissons que cette seule restriction n’empêche pas nos sœurs de servir le Seigneur de nombreuses manières. « Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, – ne serait-il pas du corps pour cela ? » (1 Corinthiens 12.14,15). On n’a pas besoin de minimiser l’importance de son rôle dans l’Église. Le rôle de chacun est important pour la vie d’une assemblée, y compris celui joué par les femmes. Ainsi donc, « comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun mette au service des autres le don qu’il a reçu » (1 Pierre 4.10).

B. B.
(Dans Vol. 3, No. 4)

La grâce s’en occupera-t-elle?

Il y a quelques années je connaissais un ancien de l’Église qui était franchement inexcusable. C’était un homme instruit, très doué dans sa profession. On lui faisait appel de partout ; on l’engageait pour des projets que lui seul était capable de réaliser. Il gagnait un salaire extraordinaire. Voilà pourquoi j’ai été si étonné le jour où, par hasard, j’ai appris qu’il ne donnait à Dieu que $10 (entre 7 et 10 euros ou entre 4500 et 6500 francs CFA) par semaine.

Étant l’un de ses amis, je l’ai rencontré chez lui pour parler de ce qui me semblait être de l’avarice. J’ai présenté des excuses pour l’avoir découvert, et je lui ai dit que je supposais qu’il faisait du bien ailleurs avec son argent. Mais je l’ai informé que dix dollars était une somme chiche, et un mauvais exemple au troupeau (si jamais la chose venait à jour). Il m’a écouté patiemment, puis il a confessé qu’en effet il ne donnait pas comme il fallait (il ne contribuait à aucune bonne cause quelconque) et que l’avarice avait toujours été l’une de ses faiblesses. « Mais David », ajouta-t-il, « à mon avis, je suis sauvé par la grâce, et la grâce de Dieu devra tout simplement couvrir de tels défauts. »

Un autre homme abandonna sa femme pour en prendre une autre. Il expliqua plus tard : « Nous avons tous des péchés. Je ferai confiance au Seigneur de me sauver par sa grâce. »

Il y a toujours eu deux fausses idées concernant la grâce : (1) Certains n’y croient pas, donc, ils pensent que ce n’est pas spirituel de prétendre être sauvé. (2) D’autres en abusent et se servent de la grâce comme excuse pour continuer dans le péché. Les deux idées sont erronées, dangereusement erronées.

La grâce n’est pas une « indulgence » qui permet à une personne de demeurer dans le péché :

« Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » (Romains 6.1-4)

La grâce devait nous libérer du péché, mais ce pardon « nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » (Tite 2.12). Nous excuser dans le péché c’est essayer d’accepter le pardon sans la repentance. Dans de tels cas, la grâce n’est pas la grâce. C’est se tromper soi-même. Vous vous séduisez vous-même si vous excusez votre péché – la chose même que Christ est venu enlever. C’est de la trahison et de l’infidélité à l’égard de l’alliance.

Oui, Dieu est bon, Dieu est bienveillant et il nous sauve par sa grâce. Mais le même Dieu dit à tous ceux qui sont sauvés : « Recherchez… la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12.14). Si vous refusez de vous repentir d’un péché, Dieu refusera de le pardonner (1 Jean 5.16).

David LUSK
(Dans Vol. 3, No. 2)

Un seul baptême

« … vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4.3-6)

Ce passage bien connu parle de sept choses que tous les chrétiens ont en commun. Le fait de penser à ces choses et de les accentuer pourrait promouvoir l’unité parmi les chrétiens. Malheureusement, tous ceux qui se disent chrétiens ne sont pas du même avis sur tous ces points fondamentaux. Un exemple frappant est le baptême, dont il ne devrait exister qu’un seul. Au temps où Paul écrivait ces mots, il n’existait en fait qu’un seul baptême. De nos jours les baptêmes sont variés et se distinguent nettement du baptême enseigné par les apôtres et auquel Paul se réfère dans ce passage.

Dans cet article nous voulons mentionner deux égarements communs qui changent la nature du baptême et créent, en réalité, d’autres baptêmes que le « seul baptême » que tous devraient recevoir.

1. Sa forme

Plusieurs rites différents sont appelés « baptême » aujourd’hui. Les deux formes les plus répandues sont l’aspersion et l’immersion. Quand il s’agit de l’aspersion, on applique un peu d’eau (quelques gouttes) sur la tête ou le front du candidat. Quand il s’agit de l’immersion, on plonge ou submerge la personne entièrement dans l’eau ; son corps est complètement immergé.

Trois sortes de preuves nous montrent que le baptême biblique est l’immersion :

A. Les descriptions de baptêmes dans la Bible

Plusieurs passages nous révèlent des détails concernant la manière dont le baptême fut pratiqué aux temps bibliques.

Jean 3.23 : « Jean (-Baptiste) aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on y venait pour être baptisé. »

Matthieu 3.16 : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. »

Actes 8.38,39 : « Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe. »

Évidemment, l’aspersion ne demande pas beaucoup d’eau, et l’on n’a nullement besoin de descendre dans l’eau pour la recevoir ou l’administrer. Par contre, ces détails s’accordent parfaitement avec la pratique de l’immersion.

B. Ce que le baptême symbolise ou évoque

Colossiens 2.12 : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. »

Romains 6.3-5 : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. »

Dans le baptême le croyant est enseveli, ou enterré, dans l’eau. Cette action fait penser à la mort et l’ensevelissement de Jésus. Le croyant ressort de son tombeau symbolique, c’est-à-dire de l’eau, ce qui fait penser au fait que Jésus, ressuscité, est sorti de son tombeau taillé dans le roc. L’action d’immerger un croyant évoque les vérités fondamentales de l’Évangile : la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. En même temps elle représente pour le converti sa mort au péché et sa « résurrection » pour une nouvelle vie en Christ.

Ces images très significatives sont complètement perdues si l’aspersion est mise à la place de l’immersion. On n’enterre pas en mettant un peu de poussière sur la tête du cadavre. Et l’action d’asperger de l’eau sur une personne ne pourrait jamais suggérer une mort et une résurrection comme c’est le cas pour le baptême biblique, selon les passages en haut.

C. Le sens du mot grec traduit par baptiser

Le mot baptiser est un mot emprunté du grec, baptizo. Au lieu de traduire le mot baptizo en français, on lui a donné une forme française, « baptiser ». Le mot grec n’était pas un mot religieux, mais un verbe ordinaire employé tous les jours. Il signifiait (et signifie toujours en grec moderne) : immerger, plonger, submerger. Le Nouveau Testament fut écrit, bien sûr, en grec, et traduit par la suite en d’autres langues, y compris le français. Si l’on avait traduit le mot au lieu de le franciser, le sens du baptême serait clair pour tous. On lirait alors : « Celui qui croira et qui sera immergé sera sauvé » (Marc 16.16), et : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, une seule immersion » (Éphésiens 4.5). « Le seul baptême » est, par définition, une immersion. On doit descendre dans l’eau pour le recevoir. Il symbolise la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ.

2. Son but

Après l’erreur qui accepte que le baptême puisse se faire par aspersion et puisse être administré même aux nouveau-nés, l’erreur la plus répandue au sujet du baptême concerne son but et sa nécessité pour le salut. Tandis que presque tous ceux qui se disent chrétiens affirment que la foi (et généralement la repentance) est nécessaire pour le salut, la majorité écarte l’idée que le pécheur doit recevoir le baptême avant d’être sauvé (ou afin d’être sauvé). De nombreux passages bibliques montrent le contraire :

Marc 16.16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. »

Jean 3.5 : « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

Actes 2.38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

Actes 22.16 : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. »

Galates 3.27 : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. »

1 Pierre 3.21 : « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. » etc.

Le baptême est le moment où le croyant pénitent reçoit comme grâce de Dieu le pardon de ses péchés. Tant qu’un pécheur n’a pas obéi à ce commandement du Seigneur, il n’est pas encore sauvé, pas encore prêt pour le jugement dernier.

La pratique de demander aux nouveaux croyants d’attendre un certain temps (quelques mois ou même des années) avant de recevoir le baptême trahit un manque d’urgence en ce qui concerne le baptême. Les nouveaux croyants eux-mêmes ne s’alarment pas devant ce temps d’attente puisqu’on leur a enseigné que depuis le moment où ils ont cru ils sont des chrétiens, des sauvés. En réalité, ils n’ont pas encore reçu le pardon des péchés qui les séparent de Dieu. Même quand ils seront baptisés dans de telles circonstances, la validité de ce baptême devra être mise en doute, puisque le sens de cet acte n’est plus ce que la Bible décrit. Au lieu d’être l’acte d’obéissance par lequel le croyant pénitent demande à Dieu le pardon de ses péchés, le baptême est, pour ces gens, une sorte de témoignage qu’ils sont déjà sauvés par leur foi seule. Du moment où ils pensent être sauvés par la foi seule et sans le baptême, ils ne peuvent plus se faire baptiser « pour le pardon des péchés » (Actes 2.38) comme la Bible l’ordonne.

Si vous avez été immergé dans l’eau avec une compréhension correcte du baptême, je vous félicite. Si par contre, vous avez été aspergé ou que vous aviez l’idée erronée d’être déjà sauvé avant de descendre dans l’eau pour l’immersion, je vous exhorte à vous faire baptiser d’une manière qui soit conforme à l’enseignement biblique – dans la forme (immersion) ET dans la signification aussi (dans le but d’obtenir le pardon.)

Ne permettez pas à une mauvaise compréhension de la phrase « il y a un seul baptême » (Éphésiens 4.4) de vous empêcher d’agir, comme si Paul voulait dire que l’on ne peut en aucun cas être baptisé plus d’une fois. En Éphésiens 4 Paul souligne des choses que tous les chrétiens devaient avoir en commun et qui appuyaient leur unité. L’une de ces choses est le fait que tous avaient reçu la même sorte de baptême, celle qui avait été ordonnée par le Seigneur. Jésus n’a pas autorisé différents baptêmes, l’un par immersion et l’autre par aspersion, l’un pour le pardon et l’autre pour témoigner du pardon que le baptisé avait déjà reçu. D’ailleurs, cela ne servirait pas à appuyer l’unité des croyants, mais à créer des distinctions entre ceux qui auraient reçu ces différents baptêmes. Au lieu de soutenir toute sorte de baptême, l’expression « un seul baptême » accentue l’importance d’être baptisé de la manière biblique et pour la raison biblique.

Un exemple tiré du livre des Actes confirme qu’il est bien possible d’être baptisé une deuxième fois si son baptême précédent n’était pas « le seul baptême ». En Actes 19.1-5 Paul rencontre à Éphèse des hommes qui avaient reçu le baptême de Jean-Baptiste. Nous savons que le baptême de Jean était l’immersion dans l’eau (Jean 3.23; Matthieu 3.13-17). Dans sa forme, il n’y avait pas de différence entre ce baptême et celui administré par Paul au nom de Jésus. Mais dans sa signification il y avait des différences. Le baptême au nom de Jésus comportait la promesse du don du Saint-Esprit (Actes 2.38), symbolisait la mort et la résurrection de Jésus qui n’avait pas encore eu lieu quand Jean baptisait (Romains 6.2-7), ajoutait le baptisé au corps de Christ qui est l’Église (1 Corinthiens 12.13, Éphésiens 1.22,23), et exigeait la foi, non seulement en quelqu’un « qui devait venir », mais en Jésus comme le Fils de Dieu (Actes 8.36,37). Ayant été enseignés plus amplement par Paul, ces douze hommes à Éphèse, qui avaient déjà reçu un baptême, « furent baptisés » (Actes 19.5).

Avez-vous reçu le « seul baptême » enseigné dans le Nouveau Testament ?

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 5)

L’Évangile de Jésus-Christ

Dans chaque épître du Nouveau Testament, l’Évangile est présenté d’une manière un peu différente. L’Évangile, c’est la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour nous et ce que nous devons faire pour accéder à sa grâce. Considérons l’Évangile en 1 Pierre 1.17-25 :

« Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts et qui lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous êtes nés de nouveau, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu… Cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile. »

Cette parole vivante, l’Évangile, a régénéré ces personnes à qui Pierre écrit. Elle nous purifie et nous régénère aussi de la même manière. Cette parole nous dit que c’est à cause de nous, à cause de nos péchés et de notre besoin d’être sauvés, que Jésus est venu. Dieu l’avait désigné, avant même la fondation du monde, afin qu’il meure en sacrifice pour nos péchés, comme un agneau sans défaut et sans tache. Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, et l’a élevé dans la gloire. Cette même parole nous montre Dieu en la personne de Jésus-Christ et fait naître en nous la foi et l’espérance de la vie éternelle.

Cette parole nous force aussi à reconnaître que nous sommes tous des pécheurs, éloignés de Dieu (Romains 3.23). Cette connaissance produit dans les bons cœurs un vif regret qui pousse à la repentance (2 Corinthiens 7.9,10). La foi et la repentance nous conduisent à confesser le nom de Jésus devant les hommes (Romains 10.9,10), et à vouloir à tout prix nous libérer du péché qui nous sépare de Dieu. L’Évangile nous dit clairement que nos péchés sont lavés quand nous sommes ensevelis avec Jésus dans sa mort par le baptême (l’immersion dans l’eau). Notre vieil homme est détruit et nous sommes ressuscités en Christ et avec Christ pour marcher en nouveauté de vie (Romains 6.3-6; Colossiens 2.12,13; Actes 2.38).

C’est ainsi que nous obéissons à la vérité (Romains 6.17) et que nos âmes sont purifiées par le sang de Jésus dans l’eau du baptême. C’est ainsi que nous naissons de nouveau (Jean 3.3-5). Et vous, êtes-vous purifié de vos péchés, régénéré ? Sinon, « que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16).

Bonnie TIREY
(Dans Vol. 2, No. 2)

Le baptême nous sauve-t-il?

[Extrait de F. LaGard Smith, Le baptême : la cérémonie de mariage des croyants, p. 62]

En prenant les Écritures dans un ordre chronologique, la prochaine référence au baptême est le sermon de Pierre le jour de Pentecôte. Une fois de plus, un langage saisissant est lié à l’acte du baptême – cette fois concurremment avec l’élément de la repentance.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38). [La Bible en français courant dit : « Changez de comportement et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. »]

Ce passage est si décisif quant à l’importance du baptême qu’il a reçu un examen minutieux d’érudits de tous les points de vue. Certaines traductions ont traduit le mot pour par « à cause de », soutenant la position que l’on est sauvé sur la base de sa repentance pour être ensuite baptisé comme signe extérieur de ce salut – parce qu’on a été sauvé. Cependant une interprétation logique du passage signifierait dans ce cas qu’une personne se fait baptiser et se repent « à cause de » son salut. Une telle interprétation nous laisse avec la conclusion que Dieu sauve les gens avant qu’ils ne lui donnent leurs vies à travers la repentance, un scénario que l’Écriture désavoue fortement.

La signification évidente de ce passage, c’est que la repentance et le baptême nous mènent au salut. Le baptême, nous dit Pierre, est directement lié au pardon de nos péchés. Or voilà une pensée que personne ne devrait ignorer : le baptême concurremment avec la repentance initient réellement le pardon de nos péchés !

F. LaGard SMITH
(Dans Vol. 2, No. 1)

« Il nous a sauvés selon sa miséricorde… » (Tite 3.3-7)

1) L’apôtre Paul s’adresse dans cet épître à Tite, un chrétien grec (Galates 2.3) qui avait une fois accompagné Paul à Jérusalem (Actes 15.2, Galates 2.1) et qui avait servi avec l’Église à Corinthe (2 Cor. 8.6) et avec Paul en Macédoine (2 Corinthiens 7.5,6). Au moment où Paul écrit, Tite travaille avec les Églises sur l’île de Crête (Tite 1.5,6). Par la suite il ira en Dalmatie (2 Timothée 4.9-10).

2) Parmi les Églises du Christ en Crête, Tite avait la charge, de la part de l’apôtre, de « mettre en ordre ce qui reste à régler, et établir des anciens dans chaque ville » (Tite 1.5) en disant « les choses qui sont conformes à la Saine doctrine » (2.1).

3) Il devait également « leur rappeler » (3.1) certaines choses, y compris la nature de leur ancien état pécheur et la manière dont ils en avaient été sauvés.

  1. « Car nous aussi, nous étions autrefois : (nous qui somme maintenant « sauvés » – v. 5) ;
    1. insensés
    2. désobéissants
    3. égarés
    4. asservis a toute espèce de convoitises (mauvais désirs) et de voluptés (plaisirs)
    5. vivant dans la méchanceté et dans l’envie
    6. dignes d’être haïs
    7. nous haïssant les uns les autres
  2. Mais lorsque
    1. la bonté de Dieu notre sauveur s’est manifestée, et que
    2. son amour pour les hommes s’est manifesté.
  3. Il nous a sauvésnous a délivrés des conséquences de notre vie de péché, de la mort spirituelle, de la puissance de Satan, et des ténèbres (voir Éph. 2.1; Actes 26.18), pour une relation avec lui marquée par la vie spirituelle et éternelle, par la soumission à celui qui a tout pouvoir et par la lumière (voir Romains 6.4,23; Matthieu 28.18, Éphésiens. 1.18-23; 1 Pierre 2.9,10).
    1. non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, des œuvres nobles et justes par lesquelles nous aurions cherché à gagner notre salut comme un salaire.
    2. mais
      1. selon sa miséricorde, la manifestation de pitié envers celui qui est dans un besoin
      2. par
        1. le baptême de la régénération, un bain qui purifie (voir Actes 22.16, 1 Corinthiens 6.11) et donc produit et la régénération, une nouvelle naissance (voir Jean 3.3,5; 2 Corinthiens 5.17; Éphésiens 4.24) et la nouvelle vie qui s’ensuit.
        2. et le renouvellement du Saint-Esprit, le renouvellement spirituel de la personne lavée ou baptisée, renouvellement qui est opéré par le Saint-Esprit (voir Actes 2.38 où le croyant qui se repent et qui se fait baptiser reçoit le pardon de ses péchés et le don du Saint-Esprit). Cet Esprit, Dieu l’a « répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre sauveur » ;
  4. Afin que
    1. justifiés par sa grâce, par la bonté et la faveur de notre Sauveur, ceux qui ont été autrefois dignes de châtiment sont déclarés par lui justes, ayant rempli les conditions établies par lui. Ils ne peuvent plus donc être punis avec justice.
    2. nous devenions, en espérance, héritiers de vie éternelle » – Étant fils, nous recevons notre part de la vie sans fin, que nous attendons avec une joie confiante. Nous savons que, sans en être dignes, nous avons été sauvés, justifiés par la bonté, miséricorde et grâce d’un Sauveur aimant qui a pourvu les moyens de la renaissance et du renouvellement spirituel.

Dans quel état vous trouvez-vous ? Celui dans lequel l’apôtre Paul et tous les sauvés se trouvaient autrefois, ou celui que la bonté de Dieu notre Sauveur a rendu possible ? Sentez-vous la grandeur de son amour pour vous et de tout ce qu’il a déjà fait pour vous afin que vous viviez avec lui pour toujours ? Pour vous, l’a-t-il tout fait… en vain

Bob PRATER
(Dans Vol. 1, No. 6)

Pour être sauvé

Pour être sauvé

1. Il faut :

a. Une instruction : Que l’on apprenne la volonté de Dieu, soit par l’écoute, soit par la lecture de la parole divine. (Jean 6.44,45; Matthieu 28.19,20; Marc 16.15; 2 Thessaloniciens 2.15,16; Romains 10.14,15)

b. Une conversion : Que l’on change sa vie, rejetant la vie mondaine, avec tous ses péchés, pour se revêtir du Christ, et de la vie de Dieu. (Matthieu 18.3; Actes 3.19; Romains 6.1,2; Éphésiens 2.1-5; Actes 2.36-38)

c. Une persévérance : Que l’on continue dans la nouvelle vie qu’on a entreprise, sans se relâcher. (Hébreux 10.32-39; 1 Corinthiens 15.1,2; Galates 6.9,10; Apocalypse 2.10)

2. Plus précisément, cela veut dire qu’il faut :

a. Que l’on soit renouvelé ou engendré par le Saint-Esprit, au moyen de la parole de vérité. (Jean 3.5; 1 Pierre 1.23; 1 Corinthiens 4.15; Jacques 1.18)

b. Que l’on croie au nom de Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité, et la vie. (Marc 16.16; Actes 8.12; 16.31)

c. Que l’on aime le Christ plus qu’on aime sa propre vie, ou celle des siens. (Luc 14.26,27; 1 Cor. 13.1-3)

d. Que l’on se repente de ses péchés. (Actes 2.38; 3.19)

e. Que l’on se détourne de Satan pour venir à Dieu et qu’on devienne humble, doux, et docile, comme un petit enfant. (Matthieu 18.3; Actes 3.19)

f. Que l’on confesse publiquement le nom de Christ, le Fils de Dieu, et le Sauveur des pécheurs. (Romains 10.9,10; Actes 8.37)

g. Que l’on se fasse baptiser par l’autorité de Christ, au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, recevant en même temps, selon la volonté de Dieu, le pardon de tous les péchés déjà commis, ainsi que le don du Saint-Esprit. (Marc 16.16; Actes 2.38; 22.16; Tite 3.5)

h. Que l’on persévère dans ce sentier jusqu’à la fin. (Apocalypse 2.10)

Don TAYLOR, adapté par B. B.
(Dans Vol. 1, No. 5)

Dieu pardonne

Quand on apprend que l’on a transgressé la volonté de Dieu et que le péché entraîne la séparation d’avec Dieu, quelle joie de savoir que DIEU PARDONNE !

Oui, Dieu pardonne, mais comme pour toutes les bénédictions de Dieu, son pardon est conditionnel. On doit se soumettre à la volonté de Dieu afin d’obtenir son pardon (Hébreux 5.9). L’homme ne peut pas formuler ses propres conditions de salut (Romains 10.1-3). Dieu est l’offensé ; c’est donc à lui de fixer les conditions de pardon. Il a ordonné que :

1. Si une personne croit en lui et en son Fils Jésus-Christ (Hébreux 11.6; Jean 3.16), et

2. Si celui qui croit se repent de ses péchés (Actes 17.30), ce qui veut dire une transformation de la volonté et de la conduite, pour les rendre conformes à la volonté et à la Parole de Dieu, et

3. Si cette personne confesse Jésus-Christ comme le Fils de Dieu, le Seigneur et le Souverain de sa vie (Actes 8.37; Romains 10.10), et

4. Si cette personne se fait baptiser dans l’eau (par immersion), au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Matthieu 28.18,19), pour la rémission de ses péchés, elle sera sauvée (Actes 2.38).

Les quatre actes d’obéissance cités ci-dessus sont indispensables au salut. Chacun d’eux fait avancer le pécheur sur la voie du pardon, mais ses péchés ne sont pas effacés avant le « lavement » par le baptême (Actes 22.16). Ce n’est pas l’eau elle-même qui sauve du péché, mais le sang de Christ (Apocalypse 1.5), à condition d’être enseveli avec lui dans la conformité à sa mort (Romains 6.3-5).

Quand une personne croit en ce que dit l’Évangile, se repent de ses péchés, confesse publiquement sa foi, et se fait baptiser pour le pardon de ses péchés, le salut lui est accordé (Marc 16.15,16). Et au même moment, le Seigneur l’ajoute à son Église (Actes 2.47).

(Dans Vol. 1, No. 4)

Comment devenir enfant de Dieu

L’apôtre Jean écrit en 1 Jean 3.2 : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu… »

Comment devient-on enfant de Dieu ? Jean nous l’explique dans son évangile. Il dit, en parlant de la lumière qui est venue dans le monde, c’est-à-dire Jésus : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom et qui sont nés… de Dieu » (Jean 1.12,13). Ce n’est pas par le simple fait de recevoir Jésus, de croire en son nom, que l’on devient enfant de Dieu. Mais celui qui croit en lui a « le pouvoir » (la possibilité, le moyen) de devenir enfant de Dieu, en étant né de Dieu.

En Jean 3.3,5 Jésus explique comment naître de Dieu, comment naître de nouveau. « En vérité en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau,… Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Cette naissance d’eau et d’Esprit s’accomplit quand le croyant pénitent est baptisé en Christ (enseveli, immergé dans l’eau). C’est en ce moment que ses péchés lui sont pardonnés et qu’il reçoit le don du Saint-Esprit (Actes 2.38). Il est alors sauvé et ajouté par le Seigneur à l’Église. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature » (2 Cor. 5.17).

(Dans Vol. 1, No. 3)