De l’aide dans les épreuves

Tôt ou tard, presque tout le monde passe par des moments très pénibles dans la vie – des moments très noirs, où l’on a du mal à trouver la force pour continuer. Qui n’a pas connu des jours de découragement, d’inquiétude profonde, de fatigue physique ou émotionnelle ? Certaines épreuves s’abattent sur nous brusquement, sans préavis ; elles nous prennent au dépourvu – comme les malheurs qui frappèrent Job l’un après l’autre et lui arrachèrent d’un coup ses biens, ses enfants, le respect de son entourage, et un peu plus tard même sa santé. Pensez à tout ce qui peut arriver dans la vie d’une personne pour l’éprouver :

  • Un accident de la route, s’il ne vous tue pas, peut vous laisser dans la douleur chronique, peut-être handicapé pour la vie.
  • Vous pouvez être victime du vol de toutes vos économies, ou bien victime d’un viol ou d’autre acte de violence qui laisse des cicatrices émotionnelles ou physiques.
  • Une guerre peut s’éclater et vous obliger à fuir votre maison ou votre patrie, de sorte que vous deveniez du coup sans emploi, sans logis, peut-être orphelin.
  • Votre épreuve peut être la persécution à cause de votre foi.
  • Vous pouvez être atteint d’une maladie telle que le cancer qui exige des soins coûteux et pénibles qui risquent, malgré tout, d’être totalement inefficaces. Ou bien un AVC peut vous laisser paralysé ou incapable de parler.
  • Certaines épreuves sont de longue durée, telles que le chômage et la pauvreté, ou la tristesse profonde de ne pas pouvoir faire d’enfants ou d’avoir perdu son enfant.
  • On peut être à l’aise sur le plan matériel, mais souffrir profondément par la trahison d’un ami, un époux ou un membre de la famille ; peut-être que votre femme vous a abandonné ou que votre mari a été séduit par une autre femme.

Oui, la vie ne manque pas d’épreuves, ces occasions où notre caractère et notre foi sont testés. Mais comment pouvons-nous, en tant que chrétiens, tenir bon et résister dans l’adversité ? Dans des circonstances telles que nous venons d’évoquer, est-il possible de garder sa foi, sa paix intérieure et même sa joie ? Cela est bien possible, car Jésus nous dit en Jean 16.33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

L’apôtre Paul connut autant de tribulations et d’épreuves dans sa vie que quiconque, mais il réussit à garder sa foi, son amour, son zèle, et sa paix intérieure. Il dit en Philippiens 4.11-13 :

« J’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie. »

Par son exemple, Paul nous offrit de l’espoir à nous aussi, ses frères et sœurs en Christ. Christ peut nous fortifier aussi. Mais comment le fait-il ?

Considérons trois moyens par lesquels le Seigneur peut nous fortifier face aux défis qui se présentent dans la vie.

Fortifiés par le Saint-Esprit

Nous savons que lorsqu’une personne est baptisée en Christ, Dieu lui donne de son Esprit.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2.38)

Une raison pour laquelle l’Esprit nous est accordé consiste justement à nous donner de la force pour bien mener la vie chrétienne. Il n’est pas nécessaire de savoir exactement comment l’Esprit en nous fait cela. Dieu fait beaucoup de choses pour nous bénir qui nous dépassent, que nous ne comprenons pas et ne pourrions pas expliquer. Mais cela n’empêche pas que ces bénédictions soient réelles. La Bible nous dit clairement : « L’Esprit nous aide dans notre faiblesse » (Romains 8.26). Paul priait Dieu pour les chrétiens d’Éphèse pour que, grâce à l’Esprit de Dieu en eux, ils connaissent l’amour de Christ.

« À cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » (Éphésiens 3.14-19)

L’Esprit de Dieu dans l’homme intérieur joue un rôle pour que nous ayons la force pour cette vie et que nous comprenions l’amour du Christ. (Et nous avons certainement besoin de rester convaincus de l’amour de Dieu pour nous lorsque les tempêtes de la vie arrivent.) Certes, cette force ne s’active pas de façon automatique, sans notre concours, car il est sûr que nous avons tous vécu des moments depuis notre conversion où nous n’avons pas été assez forts face à une épreuve ; nous avons tous connu d’autres chrétiens qui ont « fait naufrage par rapport à la foi » comme Paul le dit en 1 Timothée 1.19,20 au sujet de deux frères nommés Hyménée et Alexandre. Certains chrétiens, nous le savons, rechutent et ne se relèvent pas. Évidemment, même s’il y a de l’aide de la part de Dieu qui nous est offerte, son aide ne réduit pas le besoin de nos efforts ni ne diminue leur importance ; elle est plutôt la raison de nos efforts : « Travaillez à votre salut », dit Paul aux Philippiens. Et quel encouragement avons-nous à croire que nous pouvons le faire ? « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2.12,13). Dans cette vie, nous serons toujours conscients de notre faiblesse en tant qu’êtres humains, mais Dieu connaît toutes nos difficultés, et il est prêt à nous aider.

L’Esprit de Dieu porte du fruit dans notre vie, comme, par exemple, la joie, la paix, la patience, la fidélité, la maîtrise de soi et d’autres (Galates 5.22,23), ces qualités par lesquelles nous pouvons glorifier Dieu au milieu de nos difficultés. Mais pour porter ce fruit, il faut marcher selon l’Esprit (Galates 5.16). Si l’on ne fait pas d’efforts pour vivre en conformité aux vérités révélées dans la Parole de Dieu, c’est qu’on marche selon la chair plutôt que selon l’Esprit.

Fortifiés par les frères en Christ

Parfois l’assistance de Dieu ne vient pas directement de son Esprit en nous, mais indirectement, par le canal de nos frères et sœurs en Christ. Nous voyons une preuve de cela dans le petit livre de Philémon, au verset 7, où Paul dit à son frère en Christ : « J’ai, en effet, éprouvé beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour ; car par toi, frère, le cœur des saints a été tranquillisé. » (Le Français courant dit : « Ton amour, frère, m’a donné beaucoup de joie et d’encouragement, car tu as réconforté le cœur des croyants. ») Le Christ est à l’œuvre à travers les autres chrétiens pour nous rappeler que nous sommes aimés, pour nous donner de sages conseils spirituels, parfois pour nous corriger avec amour, pour nous donner un exemple de fermeté ou de zèle, pour nous donner du soulagement en forme d’assistance pratique par rapport aux problèmes qui nous confrontent, ou pour nous remonter le moral par leur joie et leur sourire. Nous ne devons pas hésiter à nous ouvrir et nous confier à eux pour qu’ils connaissent les difficultés avec lesquelles nous luttons. Si nous nous enfermons avec nos problèmes, si nous ne passons pas de temps avec nos frères et sœurs comme nous devrions le faire, nous nous privons nous-mêmes d’un moyen important par lequel Christ peut nous fortifier. Nous pouvons venir au culte, mais il faut faire l’effort aussi de rendre visite aux frères et sœurs ou les inviter chez nous ou faire des choses ensemble avec eux pour qu’il y ait plus de partage.

Comme tout le monde, ma famille a connu diverses épreuves dans la vie – des moments de maladie grave ou de deuil, des moments d’incertitude à cause de la guerre, des moments où l’on était victimes d’actes de violence, des moments de trouble dans le foyer, etc. Mais que nous soyons dans notre pays d’origine ou à l’étranger, nous avons toujours été fortifiés par l’amour, la sympathie, l’encouragement et l’aide pratique de nos frères et sœurs en Christ, de sorte que nous ne nous sentions jamais seuls ou isolés. Notre famille chrétienne était là pour nous, et notre cœur a été « tranquillisé » et « réconforté » par des frères qui étaient pour nous comme des « Philémon ».

Fortifiés par la Parole de Dieu

Très souvent, l’aide du Seigneur pour nous fortifier dans les épreuves vient de sa Parole. Romains 15.4 dit :

« Tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. »

La force pour tenir bon dans les difficultés de la vie nous vient des vérités fondamentales que nous connaissons grâce à la Bible. Mais encore, il faut un effort de notre part. Il faut garder ces vérités à l’esprit. Les Écritures ne peuvent pas facilement nous encourager si nous ne les lisons pas ou que nous n’y pensons pas.

Avez-vous jamais parlé avec quelqu’un qui, ayant grandi au milieu de la pauvreté, vous a assuré qu’il n’était pas, à l’époque, malheureux au sujet du manque de certains luxes de la vie moderne, car tout le monde semblait être dans le même bateau ? Les autres familles qu’il connaissait étaient, elles aussi, très pauvres. Parfois nous avons du mal à faire face aux défis dans la vie, parce que nous oublions que nous ne sommes pas les seuls à être éprouvés de la sorte. C’est l’idée du rappel que l’auteur adresse en 1 Pierre 5.8,9 aux chrétiens persécutés :

« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. »

Quelle que soit l’épreuve, ne pensez jamais que vous soyez le seul à y faire face. 1 Corinthiens 10.13 est un verset très important concernant la tentation et l’épreuve :

« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

La Bible en français courant rend la première partie du verset de cette façon : « Les tentations que vous avez connues ont toutes été de celles qui se présentent normalement aux hommes. »

On peut presque toujours se dire – et c’est la vérité – que nos circonstances sont plus faciles que celles que connaissent d’autres serviteurs de Dieu. Vous êtes peut-être persécuté pour votre foi, mais est-ce que c’est aussi intense que ce que l’apôtre Paul et d’autres chrétiens du premier siècle ont supporté ? Et ils sont restés fidèles.

Peut-être que vous avez des pressions financières et familiales qui semblent écrasantes. Je me souviens d’un frère en Afrique, l’aîné parmi 19 enfants. Son père est décédé, lui laissant la charge de ses trois femmes et les 18 autres enfants, en plus de la femme de ce frère et ses deux propres enfants. Il avait à tout fournir pour eux : nourriture, savons, habits, etc. Parmi ses frères et sœurs, onze étaient à l’école, et notre frère en Christ devait assurer toutes leurs dépenses, telles que les livres, les fournitures, les frais d’inscription, etc. La femme du frère devait s’occuper de tout ce monde et préparer leurs repas. Si le frère voulait faire un petit geste d’amour pour encourager sa femme (lui acheter peut-être du lait ou de la viande qu’il n’avait pas les moyens de payer pour toute la famille), les autres étaient jaloux et se plaignaient. Si jamais je pensais que ma situation familiale était difficile, le souvenir de ce frère me poussait plutôt à me considérer comme très heureux.

Cela rappelle un autre enseignement de la Parole de Dieu qui nous aide à persévérer dans les épreuves : il faut pratiquer la gratitude. Il nous faut être reconnaissants envers Dieu pour ce qu’il fait et ce qu’il nous donne parce qu’il convient de le remercier sincèrement pour ses grâces, mais aussi parce que cela nous permet d’être plus joyeux et de souffrir moins lorsque nous sommes face à des problèmes. 1 Thessaloniciens 5.16-18 dit : « Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. »

Tout comme un mari et une femme doivent se chérir et s’accrocher l’un à l’autre dans la maladie et la santé, qu’ils soient riches ou pauvres, nous devons aimer Dieu et lui être vraiment reconnaissants, quelle que soit notre situation. Comme nous l’avons vu en Philippiens 4.11,12, Paul affirmait être content de l’état où il se trouvait, que ce soit l’humiliation ou l’abondance, qu’il soit rassasié ou qu’il ait faim.

Une autre vérité qui aide à traverser les temps difficiles dans la vie est l’assurance que, quel que soit le problème, il est temporaire, il est juste pour un temps. Parfois Dieu exauce notre prière, et déjà dans cette vie, il enlève le mal. Par contre, il peut arriver que Dieu réponde comme il l’a fait à l’apôtre Paul, qui avait une souffrance qu’il appelait son écharde dans la chair. Il écrit en 2 Corinthiens 12.8,9 : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Mais même dans de tels cas, nous savons que nos problèmes ne sont pas pour toujours. Paul dit en Romains 8.18 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » Et en 2 Corinthiens 4.17,18, il dit :

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

Selon un vieux conte, un roi fit appeler ses conseillers et leur dit :

« Je veux un anneau qui soit tel que, lorsque la tristesse et l’amertume noircissent mon esprit et menacent mon jugement concernant le royaume, un simple regard sur cet anneau me fera retrouver la raison.

« Je veux aussi que, lorsque je serai dans la joie extrême et que mon jugement sera troublé par l’allégresse, un regard sur cet anneau me fasse retrouver la raison. Allez et ramenez-moi cet anneau. »

Les conseillers cherchèrent longtemps sans succès. Ni charlatans ni sorciers ne produisirent l’anneau demandé par le roi. Alors les conseillers se résolurent à rencontrer un ermite qui faisait retraite au fin fond du désert. Celui-ci les écouta et rit : « C’est très facile ! Façonnez un bel anneau digne de sa majesté et faites inscrire dessus : Cela aussi passera. »

Les épreuves sont d’une grande variété : la douleur physique, l’insécurité due à la criminalité ou à la tyrannie, la frustration liée à la difficulté à bien éduquer nos enfants, la solitude, les injustices de toutes sortes que l’on subit, les terreurs de la guerre ou des catastrophes naturelles, etc. Mais quelle que soit la nature de l’épreuve par laquelle l’on passe, la Parole de Dieu assure que l’épreuve ne sera pas éternelle. Et si nous sommes fidèles, notre souffrance sera remplacée un jour par la gloire éternelle. Au lieu de nous apitoyer sur notre sort ou de nous plaindre, nous devrions tout mettre dans la perspective de l’éternité.

En plus, nous devons nous rappeler que Dieu est aux commandes et qu’il est capable d’utiliser n’importe quoi pour le bien. C’est ce qu’il nous promet en Romains 8.28 : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Peu importe qu’il s’agisse d’une maladie, d’un accident, d’une perte financière ou d’autre chose, Dieu peut transformer cela en bien. J’entends des publicités à la radio pour un chiropraticien. Son site Web s’appelle PainIsBad.com (« LaDouleurEstMauvaise.com »), mais ce n’est pas toujours vrai du point de vue spirituel. La douleur n’est pas toujours mauvaise. Si elle nous rapproche de Dieu ou conduit quelqu’un au salut éternel, la douleur physique ou émotionnelle n’est pas mauvaise. Par contre, ce qui semble bon ou rend la vie plus facile peut diminuer notre dépendance de Dieu, diminuer notre zèle, nous distraire de ce qui est vraiment important dans la vie, nous rendre moins intéressés à la demeure céleste, et finalement nous faire perdre. Alors faites confiance à Dieu et continuez à l’aimer, que vous soyez ou non confus, sous pression ou dans la douleur.

Les épreuves dans cette vie ne manqueront pas. Mais Dieu veut bien nous aider à les traverser avec succès – par son Esprit en nous, par son peuple (nos frères et sœurs en Christ), et par la sagesse que nous offre sa Parole, la Bible. Ne nous décourageons jamais, mais restons fidèles jusqu’à la fin. La fin de l’épreuve peut être plus proche que vous ne le pensez. Jésus est à la porte, et il peut revenir d’un jour à l’autre. Et quand il viendra, nous serons très heureux d’avoir tenu bon.

B. B.
(dans Vol. 20, No. 6)

Heureux ceux qui sont persécutés

Malgré des constitutions qui prétendent respecter la liberté de la religion, la persécution officielle des chrétiens existe dans de nombreux pays. Elle va au-delà de la défense de distribuer de la littérature chrétienne ou d’évangéliser. Dans certains pays, on emprisonne et torture des gens pour le fait de lire la Bible, parler de Dieu, ou croire au christianisme. Ailleurs, on interdit d’adorer en dehors d’une église ou chapelle autorisée, tout en refusant toute demande d’autorisation de construire de tels bâtiments. Dans certains pays, des groupes de miliciens autoproclamés qui se font « justice » eux-mêmes tuent les croyants ou incendient leurs maisons, sachant que la police ne fera rien pour les en empêcher. En d’autres pays, les chrétiens ne sont pas éligibles pour remplir les postes de fonctionnaires, et on ne leur permet pas de s’inscrire dans les universités. La population des nations qui persécutent officiellement le christianisme dépasse facilement les deux milliards.

Mais la persécution ne se limite pas aux actions de l’État. Le danger pour le chrétien vient souvent de ses voisins et des membres de sa propre famille. Le nouveau converti peut être rejeté par sa famille, ses anciens amis ou les habitants de son village ; ses parents ne partagent pas leur nourriture avec lui et refusent de l’aider dans quelque problème que ce soit ; il perd son héritage et se retrouve sans terre à cultiver ; on se moque de lui, on ne l’embauche pas et personne n’accepte de lui donner une femme en mariage. Et oui, les parents et les voisins vont parfois jusqu’à battre ou même tuer celui des leurs qui se prononcent pour Jésus-Christ.

Il ne faut pas s’étonner

Tout cela n’est pas vraiment surprenant quand nous nous rappelons que l’on persécutait des hommes justes bien avant le temps de Jésus. « Ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent ça et là vêtus de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne… » (Hébreux 11.37,38). Jésus lui-même fut accusé faussement ; son procès était une imposture, une mascarade. On se moqua de lui, on lui cracha au visage, on le frappa, on le fouetta cruellement, et on le cloua sur une croix pour qu’il meure lentement et dans la douleur atroce. Ainsi dit-il à ses disciples : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous… S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15.18,20). Sa parole s’accomplit dès les premiers jours de l’Église. Déjà au chapitre 5 du livre des Actes, nous lisons que les chefs des Juifs voulaient faire mourir les apôtres. Ce jour-là ils se contentèrent de les faire battre de verges et leur défendre de parler au nom de Jésus (Actes 5.40). Mais plus tard, ils tuèrent Étienne, et Saul de Tarse, un de leur nombre, se mit à « ravager l’Église ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison » (Actes 8.3). Saul lui-même, après sa conversion au christianisme, fut plusieurs fois emprisonné et en danger de la mort. « Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé » (2 Corinthiens 11.24,25). Il disait aux autres convertis : « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14.22). Nous sommes prévenus.

Pourquoi ?

Qu’est-ce qui pousse la société à maltraiter les chrétiens, surtout quand on devrait voir et apprécier le changement positif qui a lieu après leur conversion ? Après tout, l’Évangile enseigne qu’il faut faire de bonnes œuvres qui glorifient Dieu, qu’il ne faut pas commettre l’adultère, mentir ou dérober, et qu’un chrétien doit être un employé honnête et diligent, un citoyen qui paie ses impôts et obéit à la loi, un enfant qui respecte et soutient ses parents âgés. Pourquoi donc les chrétiens seraient-ils mal vus ?

Parfois, les persécuteurs estiment que leurs intérêts sont menacés par l’Évangile. Ce fut le cas des chefs des Juifs qui livrèrent Jésus au gouverneur romain pour être crucifié (Jean 11.47-50). Ce fut aussi le cas des païens de la ville d’Éphèse qui profitaient du culte idolâtre de la déesse appelée Diane.

« Un nommé Démétrius, orfèvre, fabriquait en argent des temples de Diane, et procurait à ses ouvriers un gain considérable. Il les rassembla, avec ceux du même métier, et dit : Ô hommes, vous savez que notre bien-être dépend de cette industrie ; et vous voyez et entendez que, non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l’Asie, ce Paul a persuadé et détourné une foule de gens, en disant que les dieux faits de mains d’homme ne sont pas des dieux. » (Actes 19.24-26)

Ils suscitèrent alors une émeute anti-chrétienne dans la ville dans un effort de faire arrêter la prédication de Paul. (Disons en passant que lorsqu’il n’y a pas d’opposition à l’Évangile, il est bien possible que les chrétiens aient été trop timides ou trop paresseux pour le proclamer. Satan ne voit pas la nécessité de soulever une persécution quand le peuple de Dieu est déjà infidèle par son inactivité, et que les non-chrétiens ne risquent pas tellement d’entendre la Bonne Nouvelle.)

Parfois, les persécuteurs croient sincèrement, mais à tort, qu’ils servent Dieu par ce qui est, en fait, de la méchanceté. Jésus avertit ses disciples clairement : « Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16.2). C’est ce que Saul de Tarse croyait avant de se convertir et devenir l’apôtre Paul. Il dit :

« Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth… J’ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. » (Actes 26.9-11)

Soulignons que sa sincérité n’enleva pas sa culpabilité. Il se décrivit plus tard comme ayant été en ces jours un blasphémateur, un homme violent, et le premier des pécheurs (1 Timothée 1.13-15).

Parfois, les non-chrétiens se sentent condamnés par le bon caractère des chrétiens, ou par leur prédication de la justice que Dieu attend des hommes. Pierre écrivit à des chrétiens qui étaient insultés et maltraités. En les exhortant à continuer de vivre dans la sainteté, il leur dit :

« C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. » (1 Pierre 4.3-5)

Beaucoup d’hommes voient d’un mauvais œil ceux qui sont différents de la majorité. L’hostilité est encore plus forte quand ils ont l’impression que ces personnes qu’ils méprisent sont plus travailleuses, plus capables, ou plus spirituelles qu’eux. Ils ont des sentiments d’incompréhension, de jalousie et de culpabilité. « La lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3.19).

Comment faut-il réagir à la persécution ?

La Parole de Dieu nous dit alors de nous attendre à rencontrer, tôt ou tard, de la persécution. Paul dit à Timothée que « tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3.12). Il faut s’y attendre ; mais comment faut-il agir quand la persécution arrive ?

Ne pas rendre le mal pour mal

Jésus avait enseigné dans le sermon sur la montagne : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5.44). Il a lui-même donné l’exemple à suivre quand il a prié pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23.34). L’apôtre Paul écrit aux chrétiens à Rome :

« Ne rendez à personne le mal pour le mal… S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes… Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire… Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » (Romains 12.17-21)

Comme Jésus, les apôtres étaient des modèles dans ce domaine : « … injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté » (1 Corinthiens 4.12,13).

Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Il dit aux Israélites rebelles à sa volonté : « Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez » (Ézéchiel 18.31,32). Oui, un jour sa colère se manifestera, et il punira ceux qui ne se seront pas repentis. Paul dit aux chrétiens maltraités à Thessalonique :

« Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force. » (2 Thessaloniciens 1.6-9)

Ce sera un jour où l’on aura raison de se réjouir de la justice de Dieu, et de dire :

« Tu es juste, toi qui es, et qui étais, parce que tu as exercé ce jugement. Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes… Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont véritables et justes… il a vengé le sang de ses serviteurs. » (Apocalypse 16.5,6; 19.1,2)

En attendant ce jour, nous devons, comme Dieu, désirer la conversion plutôt que la destruction de ceux qui sont dans l’erreur. Le serviteur de Dieu « doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté » (2 Timothée 2.25,26). Nous devons suivre l’instruction en Romains 12.19 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien aimés, mais laissez agir la colère [de Dieu] ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. »

[Il est vrai qu’au cours de l’histoire, certains qui prétendaient servir Jésus-Christ ont été eux-mêmes des persécuteurs. Des soi-disant chrétiens ont même torturé leurs adversaires religieux. Ce qui est clair, c’est qu’ils ne suivaient pas la parole de Christ et de ses apôtres. Leurs actions n’étaient pas justifiées.]

Ne pas se laisser intimider

L’un des buts des persécuteurs est de faire taire les chrétiens. Les membres de la cour suprême des Juifs « défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus ». Nous devons imiter le courage des apôtres face à ces menaces : « Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu, car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4.18-20). Quelle que soit la souffrance à supporter pour Jésus, nous ne devons pas céder à la peur. Paul exprima cette détermination en Actes 21.13 : « Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir… pour le nom du Seigneur Jésus. »

Il ne faut pas que la peur de la douleur, de la prison ou de la mort nous pousse à renier notre Seigneur et Sauveur. Il ne faut pas que la peur d’être humiliés nous pousse à cacher notre foi. « Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom » (1 Pierre 4.16). « Je n’ai point honte de l’Évangile ; c’est la puissance de Dieu pour le salut » (Rom. 1.16). L’apôtre Paul se trouvait dans une prison romaine lorsqu’il exhorta le jeune évangéliste Timothée en ces termes : « N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu… Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru » (2 Timothée 1.8,12).

N’ayons pas peur. N’ayons pas honte.

Être solidaires

Quand l’Église est soumise à la persécution, il est important que les membres pratiquent la solidarité les uns avec les autres. Nous venons de voir que Paul demanda à Timothée de ne pas avoir honte de lui, qui était emprisonné pour le nom de Christ. Il ne fallait pas que les chrétiens, dans un esprit de « chacun pour soi » et un instinct de survie, gardent leurs distances de leurs frères en Christ. Paul dit dans la même épître :

« Que le Seigneur répande sa miséricorde sur la maison d’Onésiphore, car il m’a souvent consolé, et il n’a pas eu honte de mes chaînes ; au contraire, lorsqu’il est venu à Rome, il m’a cherché avec beaucoup d’empressement, et il m’a trouvé. » (2 Timothée 1.16,17)

L’auteur de l’Épître aux Hébreux les exhorte à renouveler le zèle et l’esprit de solidarité qu’ils avaient démontrés auparavant :

« Rappelez-vous donc les premiers temps (après votre conversion). À peine aviez-vous été éclairés de la lumière (de Dieu), que vous avez eu beaucoup à souffrir, mais vous avez tenu bon. Tantôt on vous a publiquement injuriés et tournés en dérision, vous avez eu à subir des persécutions et de mauvais traitements, tantôt vous étiez prêts à soutenir ceux qui étaient traités ainsi et vous avez pris moralement part à leurs souffrances. Oui, vous avez témoigné votre sympathie aux prisonniers et vous avez accepté avec joie d’être dépouillés de vos biens, car vous saviez que vous possédiez ailleurs des richesses plus précieuses, que nul ne pourra vous ravir. » (Héb. 10.32-34, Parole vivante)

Se réjouir

Ce dernier passage nous amène à un autre élément de la réaction qui convient au chrétien qui souffre de la persécution : la joie. De nombreux passages nous disent que nous avons droit de nous réjouir en de telles circonstances.

« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux. Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Matthieu 5.10-12)

Lorsque les apôtres ont été battus de verges sur l’ordre des chefs des Juifs, ils « se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus » (Actes 5.41).

En Actes 16, Paul et Silas furent battus illégalement et jeté en prison sans procès. Le geôlier ne les a pas seulement enfermés, il les a mis dans la prison intérieure, un endroit humide et complètement noir, où il y avait sûrement des rats, où l’on était laissé dans ses propres excréments. Il leur mit les ceps aux pieds, également – non pas une mesure de sécurité mais de torture. Les jambes étaient écartées, les pieds passés par des trous dans des blocs de bois. La personne ainsi attachée ne pouvait ni s’asseoir ni se coucher confortablement. La douleur augmentait continuellement. Compte tenu des conditions dans lesquelles Paul et Silas se trouvaient, rien n’est plus étonnant que de lire qu’ils priaient et chantaient les louanges de Dieu (Actes 16.25). Ils avaient subi de si grandes injustices qu’on s’attendrait à ce qu’ils soient remplis de colère et d’indignation. C’était le contraire.

« Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux. » (1 Pierre 4.12-14)

Où trouvera-t-on la force nécessaire ?

Nous ne suggérons pas qu’il est très facile d’être fidèle (et même joyeux) face à la persécution. Où trouvera-t-on la force quand ce jour arrivera et qu’on sera confronté au choix : renier Jésus, ou bien subir l’humiliation, la perte financière, la douleur physique, ou la mort afin de lui rester fidèle ?

La prière

L’apôtre Pierre avait promis de mourir avec Jésus, mais dans l’épreuve il eut peur et le renia. Il aurait dû demander humblement l’aide de Dieu. Jésus avait bien dit : « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible » (Matthieu 26.41).

Le souvenir de ce que Jésus a supporté pour nous

« Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces… lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2.21,24). Nous lui devons tout. La gratitude et la loyauté devraient remplir nos cœurs et nous donner de la force.

L’exemple des apôtres et des autres martyrs pour la foi

Les histoires de ces hommes de foi nous inspirent. Des milliers de chrétiens qui nous ont précédés donnèrent leur vie pour Jésus. Quand Polycarpe, de l’Église de Smyrne, fut arrêté, on lui dit d’adorer César et de maudire le Christ. Il répondit : « Pendant quatre-vingt-six ans j’ai servi le Christ et il ne m’a fait aucun mal. Comment alors blasphémer le roi qui m’a sauvé ? » Menacé de feu il reprit : « Tu menaces avec un feu qui brûle pour une heure et s’éteint en peu de temps. Car tu ne connais pas le feu du jugement à venir, et le feu du châtiment éternel réservé aux impies. Mais pourquoi attends-tu ? Apporte ce que tu veux. » Que nous ayons ce même courage.

Les conséquences de notre choix

Les paroles de Polycarpe nous rappellent ce qui doit nous fortifier plus que tout face à la persécution : la récompense pour la fidélité et le châtiment réservé aux « lâches », c’est-à-dire les peureux (Apocalypse 21.8). Ces conséquences sont bien éternelles :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir. » (Romains 8.18)

« Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Corinthiens 4.17,18)

Jésus dit :

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » (Matt. 10.28)

« Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges. » (Marc 8.36-38)

B. B.
(Dans Vol. 14, No. 6)